Hey, You...

Elle mit la main sur ses yeux pour se protéger de ce soleil qui marquait le déclin du mois d'Août. Elle était habillée d'une petite robe décente qu'elle avait acheté avant de partir en vacances mais qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de porter. Elle le remarqua de dos, et son coeur fit un bon. Elle sursauta, n'étant plus habituée à ce genre d'émotions si... pures. Sur la térasse du café, pas de haine, pas d'injures.

Il était de dos, mais elle l'avait reconnue tout de suite. Une silhouette droite, dont la courbe des épaules était parfaite et laissait à supposer une longue vie de haute société. Le teint plus hâlé que dans ses souvenirs et pas pour lui déplaire, elle s'avança, tira sur sa robe, l'épousseta. Il était plongé dans sa lecture, il ne l'entendit donc pas arriver. Elle prit ses cheveux dans une mains et se pencha pour lui plaquer un baiser sonore sur la joue.

Elle avait oublié à quel point il sentait bon.

- Bonjour, Toi.

9am, Lundi. Lorenzo Jefferson Criks prenant son café matinal abituel chez Starbucks. Le temps inpecable pour un petit déjeuner en terrasse ce matin, il s'y était installé avec un New York Times en mains. Rien de bien interessant, la rentrée des lycéens et universitaires de la ville fesait baver tout les journaux, un gros titre sur Johell pour ne pas changer "Sera t-elle à la hauteur ?".

Dire qu'elle sort juste de l'hospital, c'est injuste.

Mais, cette année la première page revenait au lycée Catholique, deux rues plus loin. Oui, là où un an plus tôt ils avaient fait une bataille de peinture au beau milieu du hall principal. Lorenzo etouffa un rire quand le souvenir lui fit surface. Il allait tourner la page lorsque des lèvres familière se plaquèrent contre sa joue, un parfum sucrée qu'il connaissait bien, une petite voix chantonant deux mots à son oreille.

- Bonjour, toi.

Helena Jones...

Un large sourire lui echappa alors qu'il s'empressa de plier le journal. Lorenzo se leva d'un geste mecanique pour offrir sa place à Helena, attrapant au passage une chaise d'une autre table. Laissant s'echapper de sa tête toutes petites pensées désagrables.

- Hellie, que fais tu levée à cette heure ?

Dieu, ce qu'elle aimait ce sourire! Sa présence était si simple, si juste, à ses côtés. Rassurante. Il sentait encore l'amer du café, et ses yeux n'étaient pas totalement éveillés. Elle s'assit avec un petit rire sur la chaise qu'il lui présentait. Tout oublié, tout pardonné. Ils semblaient maintenant comme deux vieux amis, et cela lui convenait. La présence de Lorenzo lui faisait monté le sourire aux lèvres. Elle baissa les yeux, honteuse de ces civilités qu'elle ne pensait pas mérité, mais les releva bien vite pour le voir s'asseoir en face d'elle avec des allures de beau garçon.

- Hellie, que fais tu levée à cette heure ?

Elle haussa un sourcil.

- Parce que j'ai une réputation de flémmarde, maintenant ?

Elle trempa le bout de son doigt dans la mousse de son cappucino, et les porta à ses lèvres. Se rendant compte après son geste que ça ne se faisait peut être pas, elle poussa la tasse vers lui avec un sourire d'excuse.

- Il est bon, tu peux y'aller, j'ai vérifié.

Elle jeta un coup d'oeil au journal replié, et rougis. Elle espérait seulement qu'il n'y avait rien sur Elle... Oh! Le monde n'avait rien à faire des agissements d'une adolescente de 17 ans, non ?

- As tu passé de bonnes vacances ?

- Parce que j'ai une réputation de flémmarde, maintenant ?
- Hm, ça n'est absolument pas ce que j'ai voulu...

Dire ?

Helena trempa son doigt, joli soit, mais doigt quand même sans le capuccino à la base reservé à Lorenzo avant de le porter à ses lèvres. Il l'a regarda amusé, et ne put s'empecher de sourire lorsque le teint abituellement pale de ses joues prit une couleur rosée quand elle se rendit compte de son geste.

- Il est bon, tu peux y'aller, j'ai vérifié.

Lorenzo éclata de rire, ce qui fit sursauter le couple du troisième age à la table derrière eux. Puis il interpela un serveur.

- Cette jolie demoiselle s'était accaparé du miens pourriez vous m'apportez un autre cappucino ? Et... deux croissant... avec un peu de confiture de fraise, il eut un regarde pour Helena, c'est bien ça ?

Le serveur n'avait pas attendu de réponse.

- As tu passé de bonnes vacances ?
- Ma foi... oui. Une petite semaine avec Matthew, nous travaillions sur le même projet de publicité. Ma chère soeur m'avait invité a venir lui rendre visite en Australie, je l'y ai à peine croisé. J'ai encore du mal à comprendre comment une jeune femme de 17 ans peut être aussi occupé, et demandé surtout. Le reste du temps j'étais à New York, ici et là, quelques révisions pour rattraper mon retard. Et toi ?

Il s'interrompi. Mauvaise question.

- Et toi ... tu ? Tu prends quelle option cette année ?

- Cette jolie demoiselle s'était accaparé du miens pourriez vous m'apportez un autre cappucino ? Et... deux croissant... avec un peu de confiture de fraise, il eut un regard pour Helena, c'est bien ça ?

Elle hocha la tête d'un air distrait et mit sa main devant sa bouche pour étouffer un bâillement. Ca n'aurait tenu qu'à elle elle ne se serait même pas levée, mais son frère avait eu la grande idée de faire de sa vie un grand changement de nouvelles résolutions. Et cela commençait par se lever tôt. Avant 13h, s'entend. Son ventre grogna, (élégant --'), elle remercia d'un sourire le serveur (et Lorenzo) pour les Croissants. Elle l'écouta attentivement parlé de ses vacances, et sa réussite sembla contraster avec son propre échec. Elle le regarda, aurait pu l'écouter longtemps. Il semblait sur de lui, maître de la situation, et mieux encore, de son avenir. Elle soupira et s'essuya le coin des lèvres avec une serviette avant de les tremper dans le chaud du capuccino.

- Et toi?

Elle sursauta, leva la tête, avec surement une jolie moustache de cappucino autour de la mouche qu'elle essuya vivement. Elle n'avait pas encore l'habitude de devoir être élégante.

- Et toi ... tu ? Tu prends quelle option cette année ?
- Arts Martiaux, dit-elle avec un grand sérieux, L'Etude de la Faune et la Flore, et Philosophie.

Elle lui décocha un grand sourire, engouffra le reste du croissant dans sa bouche parce qu'elle avait faim, et se mit à rire parce qu'elle avait surement la tête d'un castor qui aurait une orgie de noisette.

- Arts Martiaux, dit-elle avec un grand sérieux.

Quoi ah ah ? HA ?!

Lorenzo manqua de peu de recracher son café, mais se contenta de sourire pour insiter Helena à continuer.

- L'Etude de la Faune et la Flore.
- Aaaw...

LES PLANTES VERTES ?!

Il tenta d'engoufrer un bout de croissant dans sa bouche pour s'eviter de dire une bétiste face au calme plat en face de lui.

- Et Philosophie.

En vain...

PHILOSOPHIE ?!

Le croissant resta en travers de sa gorge, il avala de travers, commença à tousser, postillona de ravissants projectiles croissonanteux un peu partout sur la table, attrapa la tasse de cappucino brulant, l'ebouillanta l'oesophage, se leva en vitesse, puis recracha le tout dans le bac d'un joli petugna avant de se re-assoir...

- Wow... tu... tant d'option !? Tu vas t'en sortir ?

Mais qu'est-ce qu'il...

Elle haussa un sourcil.

Oh.

Croisa les jambes d'un air pompeux, ainsi que ses bras sur la table, y apposant sa tête.

Elégant.

Elle tenta, malgré tout, de garder son calme face aux... pitreries de son ami, mais elle ne pu s'empêcher de rire quand il recracha le tout non pas dans les fleurs mais dans le sac de la dame d'à côté. Son fou rire était si inatendu, de ce fait, qu'elle ne pu l'arrêter.

- Wow... tu... tant d'option !? Tu vas t'en sortir ?

Elle hocha vivement la tête, prise d'un hockey. Elle prit un mouchoir et le mit devant sa bouche, tentant d'étouffer le fou rire.

- Et donc... Pourquoi te retrouvons nous ici pour une deuxième année ici ? Tu n'étais pas bon élève à ce que je sache?

Elle pencha sa tête, appuyée sur une de ses mains, en le regardant. Puis, les mots sortirent tout seuls, elle ne pu les retenir.

- Tu m'as manqué.

Il dû légerement rougir en s'asseyant sous le fou d'Helena. Mais en fait, il était tout à fait ravi de faire rire sa belle et priea simplement pour que dame à côté d'eux, sourde comme un pot, ne farfouille pas dans son sac avant leur départ.

- Et donc... Pourquoi te retrouvons nous ici pour une deuxième année ici ? Tu n'étais pas bon élève à ce que je sache ?

Merci ? --''

Lorenzo prit une serviette en papier pour essuyer un coin de table avant d'y poser son coude.

- Eh bien, tout d'abord parce que j'aime cette école, que l'ambiance y est simpatique...

Parfois...

- Puis je crois qu'il est préférable que je finisse mais études en gardant un oeil sur ma petite soeur, je n'ai jamais vu une école de redressement aussi... "free".

Devant l'air interrogateur d'Helena, il enchaina.

- Bon okay d'accord, ma mère souhaite que j'y reste jusqu'à la fin. Je n'ai vraiment eut le choix mais je n'ai pas contesté. Et puis je n'étais si ... nul que ça, et en fait... tu n'en sais rien du tout !! D'accord je n'étais pas vraiment au top en maths mais je c...
- Tu m'as manqué.

Oh. OH. Plait il ?

Il releva la tête pour regarder attentivement Helena, elle n'avait jamais dit ce genre de choses auparavent, il ne sut que répondre...

- Toi aussi, tu m'as manqué.

- Eh bien, tout d'abord parce que j'aime cette école, que l'ambiance y est sympathique...

Baissant la tête, elle eut un haussement de sourcil peu convaincu.

- Puis je crois qu'il est préférable que je finisse mais études en gardant un oeil sur ma petite soeur, je n'ai jamais vu une école de redressement aussi... "free".

Elle eut un regard tout en hochant la tête d'un air entendu.

- Je pense justement que c'est dans cet univers qu'elle parvient le mieux à s'épanouir (merci Nicolas xD)... Enfin nous avons rendez vous à... 10h45, je crois, pour entendre le nouveau discours de Johell.
- Bon okay d'accord, ma mère souhaite que j'y reste jusqu'à la fin. Je n'ai vraiment eut le choix mais je n'ai pas contesté. Et puis je n'étais si ... nul que ça, et en fait... tu n'en sais rien du tout !! D'accord je n'étais pas vraiment au top en maths mais je c...

Son speech fut coupé par le "Tu m'as manqué" qu'elle lança sans s'en rendre compte.

- Toi aussi, tu m'as manqué.

Le rouge lui monta aux joues, et elle les cacha derrière ses cheveux. Elle ne savait pas ce qui lui avait prit de balancer cela comme ça entre deux croissants. Elle lui offrit un sourire reconnaissant, et elle fut sure qu'il put y lire beaucoup de choses comme le merci qu'elle lui murmurait silencieusement de tout lui avoir pardonné.

Son portable vibra sur la table, mais elle ne répondit pas.

- Sinon, des rumeurs ? Vie? (Elle fit une pause) Amour ? Famille ?

Ce n'était que maintenant qu'elle le voyait en face de lui qu'elle se rendait compte à quel point elle ne le connaissait pas.

- Sinon, des rumeurs ? Vie? Elle fit une pause, Amour ? Famille ?

Il eut une petite moue puis un sourire.

- J'évite les "rumeurs" pour l'instant .. essayons d'attendre que l'année scolaire soit au moins commencée pour faire parler de nous, qu'en penses tu ? Quand à la vie...

Lorenzo lui adressa un haussement de sourcils et leva les yeux au ciel.

- Eh, si toute fois il lui arrive d'être desagreable... Il m'est impossible de la changer et je fais très bien avec. Je n'ai pas à me plaindre, vraiment. Je n'ai pas le temps pour "l'amour", avec mon nouveau job et ma mère à qui il faut que je rende visite regulièrement... Non, je suis trop prit par la vie déja, c'est mon unique amour.

Il marqua une pause.

- Ma mère est en légère depression depuis la mort de mon père, j'aurais pu dire "paix à son ame" mais l'envie me manque, enfin tu le savais déja puisqu'elle est en "crise" depuis plus d'un an. Un peu de cinéma pour que je pense à elle. Tu sais, ma famille se résume à elle et Joy... Alors, tout ce que j'ai pu rater dans ma vie j'essaye de faire en sorte que ma chère petite soeur n'en manque pas. Ma famille c'est elle, puis Heley aussi.. J'aime autant te dire que je me suis senti très seul dans ma chambre d'hotel pendant les vacances, tout ça m'a beaucoup manqué. Pas à toi ?

Il regarda sa montre.

- Il nou reste un peu de temps pour que je te retourne la question. Rumeurs ? Vie ? Amour ? Famille ?

Elle se sentit conne.
Tout d'un coup, petite chose face à l'immensité que représentait Lorenzo.
Elle n'avait eu de cesse de se plaindre de sa petite vie minable, elle se sentait légèrement idiote face aux problèmes de L. Elle l'écouta avec attention, ne manifesta pas de commentaire, ne pensant pas qu'elle en avait la place pour le faire. Sa mère... Joy et sa solitude... Sa présence n'aurait pas arrangé grand chose à ces problèmes, mais elle aurait pu aider. Simplement. Mais non, elle était partie. Là encore, le regret lui taillada le coeur, et elle sursauta quand il lui renvoya la question.

- Il nous reste un peu de temps pour que je te retourne la question. Rumeurs ? Vie ? Amour ? Famille ?
- Les Rumeurs sur mon compte vont de bon train, soupira-t-elle. Aux dernières nouvelles je suis une nymphomane lesbienne qui fait la tournée des bars tous les soirs. Je ne te cacherai pas que je suis lasse de ces conneries, quand on sait que ma vie se résume à ce qu'elle raconte. Tu peux lire mes faits et gestes dans la presse à scandale, et malheureusement, je ne peux pas tout démentir.

Elle lui aurait bien dit qu'elle voulait changer de vie, mais cela semblait légèrement impromptu.

- Amour... elle balaya ce mot d'un revers de la main et d'un claquement de langue agacé. Et ma Famille a ce genre d'histoire compliquée qu'il ne vaut mieux pas commencer à raconter. Aujourd'hui, les seules personnes de mon sang encore en vie sont mon père. Il s'est remarié après la mort de ma mère et dirige maintenant une suite de Casinos dans tout le pays. Mais c'est mon frère qui a eu l'idée de m'enfermer ici. Il habite à NYC avec sa fiancée et il tente de se montrer exemplaire dans une société pétrolière. Elle soupira. Il va sans dire que je leur fait honte.

Elle eut un grand sourire, guère attristée de la fatalité avec laquelle elle annonçait un fait. Comme elle ne souhaitait pas qu'on s'attarde sur son cas, elle se leva avec un air enjoué.

Hell se leva avec un air enjoué. Lorenzo avait bu ses paroles, savait qu'il ne devait pas poser de questions ni faire de commentaires, mais l'écouter simplement était un délice. Puis Lorenzo l'imita, se leva,puis se dirigea rapidement à l'interieur pour regler. En ressortant, il lui offrit son bras.

- Alors, prenons nous le bus ? Un taxi ? La ravissante voiture de ma soeur que j'ai embouti il y a deux semaines ? Ou désires plutôt tu marcher ?

Il lui offrit un grand sourire, et l'entraina vers la rue.

- Nous ne serons pas en retard quoiqu'il advienne.

- Alors, prenons nous le bus ? Un taxi ? La ravissante voiture de ma soeur que j'ai embouti il y a deux semaines ? Ou désires plutôt tu marcher ?

Elle prit son sac, regarda la route en réfléchissant. HlY n'était pas vraiment loin, et elle ne supporterait pas ni s'asseoir dans la voiture de Jo, ni même encore que Lorenzo paye encore la course d'un Yellow Cab. Elle passa lentement son sac en bandoulière, oublia le bras qu'il lui offrait, et prit sa main. L'électricité qui résultat de ce contact fut instantanée. Elle lâcha automatiquement avec un rire gêné.

- Marchons.

Elle passa devant lui, d'un pas vif, le laissant à quelques mètres derrière. Elle pensait pouvoir avoir tous les mecs à ses pieds avec un zest de décadence. Une jupe trop courte, la partie était gagnée. Celle qui se déroulait en ce moment était plus compliquée, et elle était loin d'être sure de pouvoir la gagner. Que lui prenait-il, alors? Pourquoi ces couleurs sur ses joues ? Pourquoi ne savait-elle plus quoi dire? Le mot lui parvint, malicieusement.

La Timidité.

Elle se retourna, tout en marchant à l'envers, ouvrit la bouche, bafouilla, rougit, se repris.

- J...je trouve que... que la marche est un très bon exercice le ma...

Bien sur, elle ne vit pas le trou.
Bien sur, son talon de 10 centimètres s'y enfonça.
Elle perdit l'équilibre, et s'effondra lamentablement.

Outch ><.

Helena marchait devant lui, Lorenzo la regardait attentivement, les mouvements cadencés de sa robe, sa démarche enfantine, ses cheveux légerement plus long qu'avant bouger au vent... Elle était à elle seule un film américain des année 50. Il adorait.

Le trou.

Elle était sur le point de parler, ce qu'il pouvait adorer sa voix...

- J...je trouve que...

Quoi le trou ?

-... que la marche est un très bon exercice le ma...

Ce trou.

La cheville d'Helena se plia sous le desequilibre et elle s'effondra.

MERDE LE TROU !
[...]
--' Ok.

Lorenzo eut un bref regard autour d'eux, personne. Il lui tandit une main.

- Hellie, je t'ai pourtant dit que nous ne ferions pas de pause en chemin, tu as choisit la marche alors tu t'y tiens.

Il lui fit un large sourire en l'aidant à se relever.

AïeAïeAïe.

Elle n'osa même pas regarder l'angle droit que devait former sa cheville avec son talon de chaussure. Elle en eut les larmes aux yeux.

- Oh, la Honte.
- Hellie, je t'ai pourtant dit que nous ne ferions pas de pause en chemin, tu as choisit la marche alors tu t'y tiens.

Elle gromella quelque inintelligible du genre "Pff! T'es con!" et se releva, s'aidant de la main qu'il lui offrait. Massant sa cheville, elle prit appui sur son épaule et prit le parti de s'énerver contre lui.

- T'aurai pas pu me prévenir ? Elle avisa sa main posée sur ses hanches. Tout ça pour me peloter ! Franchement !

Posant pied a terre avec délicatesse et voyant que sa cheville tenait le choc, elle continua dans de grandes enjambées.

- Non mais les mecs! Je rêve!

Elle se retourna, voyant qu'il ne le suivait pas, et voyant sa mine, elle se mit à rire comme une petite fille.

- T'aurai pas pu me prévenir ? Elle avisa sa main posée sur ses hanches. Tout ça pour me peloter ! Franchement !
- Mais !

Elle se degagea du bras de Lorenzo qui entourait sa taille, et continua de marcher.

- Helena Jones tu es incorrigible.
- Non mais les mecs! Je rêve!

Les mecs.

Lorenzo s'arreta net. Il prit un air faussement choqué et croisa les bras. Elle se retourna, voyant qu'il ne le suivait pas, et voyant sa mine, elle se mit à rire comme une petite fille. Face à son éclat de rire, il haussa un sourcil inquisiteur.

- Je ne vois vraiment ce qu'il y a de drole.

Il avait une petite mour boudeuse. Mais se remit à marcher, se mettant à la haute d'Helena. Il lorgna ses chaussures.

- Tu devrais les enlever. Tes talons. Conseil d'a... De Lorenzo.

- Tu devrais les enlever. Tes talons. Conseil d'a... De Lorenzo.
- Déjà d'UNE !

Elle leva un petit doigt devant son nez avec un air faussement énervé, le bout du nez froussé, et un sourire en coin qui n'allait pas tardé à se finir en éclat de rire.

- Vous, les mecs, vous ne savez pas à quel point nous, les femmes, on souffre tous-les-jours pour nous mettre à votre hauteur. Physiquement parlant. Ma pÔvre cheville en est la triste preuve!

Elle désigna sa petite taille et lui qui continuait de la regarder de haut. Oui, elle continuait à être complexée par sa taille.

- Secondo, ... tu n'y connais rien à la mode. Ces chaussures ne sont pas un accessoire, loin-de-là! Elles font... parties de moi.

Elle lui décocha un sourire de vainceur armé d'un "Na!", pas peu fière de sa petite argumentation improvisée.

- Secondo, ... tu n'y connais rien à la mode. Ces chaussures ne sont pas un accessoire, loin-de-là! Elles font... parties de moi.

Elle lui décocha un sourire de vainceur armé d'un "Na!", pas peu fière de sa petite argumentation improvisée.

Il mit le revers de sa main devant sa bouche pour s'empecher de rire.

- Premièrement petite tête, il toucha de son index le front d'Helena, je pense que tu as un peu trop trainer avec ma soeur l'an passé, ce ne sont que des chaussures. Italiennes certe mais elles ne servent qu'à cacher ou orné la partie la plus moche du corps selon moi, à savoir : les pieds.

Il sorti son autre main de sa poche pour attraper une fleur à leur passage, il l'a tendit à Helena avec une petite reverance amusé.

- Deuxièment, nous, les hommes, sommes sans arrêt en train de nous abaisser devant la grandeur de l'espèce opposé. Alors que vous, les femmes, cherchez toujours un moyen de voir par dessus nos têtes. Quelle injustice.

Lorenzo se redressa, et enleva sa veste pour la tendre à Helena, avant de defaire les boutons de ses manchettes afin de les relever.

- Troisièmement, je pense avoir trouver un moyen de remedier à tout ça. En nous mettant simplement à la même hauteur.

Il attrapa Helena d'un geste léger pour la tenir dans ses bras. Et continua de marcher.

- Nous allons vraiment finir par être en retard.

- Nous allons vraiment finir par être en retard.

Et il se mit à la porter comme si elle n'avait rien pesé. Glorifiant pour son pois, mais point pour son égo. Elle le frappa de ses petits poings pour qu'il la relâche, mais il ne sembla pas s'en rendre compte.

- Non! Je refuse de participer à l'émancipation d'un grotesque stéréotype masculin ! Tu veux jouer à Superman ? Non mais franchement! Si tu veux me faire voir ta force virile, je t'en prie, mais saches que NOUS LES FEMMES, on a beaucoup de choses qui peuvent hautemment compenser la force brute! L'intelligence, par exemple. Alors tu vois le cliché romantique ça ne mar-che-pas. T'as pigé ça Don Juan ? Pour ce qui est de la même hauteur, saches que spirituellement je suis sure que t'aurais besoin d'une échelle pour être à ma hauteur ! Mais tu vas me lâcher ?

Il ne le fit pas, et tout compte fais, c'était plutôt pas mal. Elle sourit, puis se remit à rire. Quand il la reposa à terre quelques temps après, elle s'insurgea.

- Sa se dit un mec ? Et ma cheville alors ? Non mais vraiment, il faut tout faire nous même, on peut même pas compté sur un gentil garçon, de nos jours, c'est n'importe quoi.

- Sa se dit un mec ? Et ma cheville alors ? Non mais vraiment, il faut tout faire nous même, on peut même pas compté sur un gentil garçon, de nos jours, c'est n'importe quoi.

Il leva les yeux au ciel.

- Helena...

Il attrapa ses epaules et la fit pivoter à 180°.

- Nous sommes arrivé. Là, tu vois. Heley !

Il passa son bras dans son dos et l'entraina vers le lycée. Il l'a soutené legerement.

- Je ne voudrais pas que ta cheville enfle.

- Nous sommes arrivé. Là, tu vois. Heley !
- Oh Heley...

Elle eut un sourire béat tout en se mettant à rire. Elle sortit une cigarette et un briquet. Juste pour pouvoir destresser. Elle savait qu'elle devait y aller, mais l'envie lui en manquait grandement.

- Bien, ça faisait longtemps.

Elle avisa les murs de l'école, et les souvenirs lui fouettèrent le visage. Tant de choses c'étaient passées à l'intérieur de ces murs! Elle soupira, tira sur sa cigarette une fois et l'écrasa de son talon d'un air absent.

- On y va ?

Ils pénétrèrent à l'intérieur, et Helena ralluma une cigarette, la tête encore ailleurs. Certaines personnes les saluaient, elle ou Lorenzo, mais beaucoup passaient, un regard en biais, et beaucoup de commérage à la bouche. Il est vrai que le couple Helena/Lorenzo, dont la fin dramatique (et injuste) était connue de tous, arrivant bras dessus bras dessous à HlY n'était pas pour faire taire les langues de vipère.

- Oh, ta soeur va me tuer... encore, soupira-t-elle en se tapant le front du plat de la main.
- OH! Vous êtes de nouveau ensemble ?

Elle se raidit au son de la voix d'Harley, elle put sentir à ses côtés que Lorenzo faisait de même.

OhMonDieu, manquait plus que ça.

Et comme dans toutes les situations embarrassantes, la meilleure façon de s'en échaper qu'elle avait trouvé était d'en rire.

- Bien sur que non, rigola-t-elle comme si cette idée fut absurde. Nous sommes Amis, simplement.

- Oh, ta soeur va me tuer... encore, soupira-t-elle en se tapant le front du plat de la main.
- Tu sais dans le fond elle n'est pas méchante juste un peu prot...
- OH! Vous êtes de nouveau ensemble ?

Harley ?!

Il entreprit d'ouvrir la bouche pour commencer, mais Helena fut plus vivace sur ce coup.

- Bien sur que non, rigola-t-elle comme si cette idée fut absurde. Nous sommes Amis, simplement.

Lorenzo décocha un magnifique sourire (un peu forcé) à Harley.

- Le plus simplement du monde.

Niveau simplicité on aurait pu trouver mieux.

- Et d'ailleurs, tu devrais te joindre à nous. Après tout, j'ai deux bras. Et je serai ravi d'avoir trois des quatres BBB avec moi étant donné que l'autre est, malheureusement ça pour toujours, dans mes veines. Il eut un rire léger. Ce que j'aime à être entouré de jolies filles.

Ah-Ah AH ?!

- Et d'ailleurs, tu devrais te joindre à nous. Après tout, j'ai deux bras. Et je serai ravi d'avoir trois des quatres BBB avec moi étant donné que l'autre est, malheureusement ça pour toujours, dans mes veines. Il eut un rire léger. Ce que j'aime à être entouré de jolies filles.

Eurk..

Elle n'avait pas eu envie que cela face, mais contre toute attente, la phrase de L la toucha profondément. Elle grimaça mais d'une manière à ce qu'il ne s'en aperçoive pas, et tira de nouveau sur sa nouvelle cigarette comme pour cacher son malêtre. Elle sourit en l'observant. Il était plus sur de lui, maître de la situation.

- Harley a surement des photos à prendre, dit-elle avec une voix plus tranchante qu'elle ne l'aurait voulu. Nous allons être en retard.

Une fois qu'ils furent éloigné, elle ne put s'empêcher de lancer un :

- "Avoir toutes les filles à ton bras?", hein ? T'es sérieux ?

- "Avoir toutes les filles à ton bras?", hein ? T'es sérieux ?

Elle aurait pû lui mettre une claque en prime, ça aurait eut le même effet.

- Beh quoi ?! Il le lança un regard etonné avec un petit sourire en coin. Et puis, ça n'est pas ce que j'ai dit. "Jolies filles" parce que toutes non merci... Tu te souviens de Tracy ? Eh bien, elle ne serait pa à mon bras par exemple, puis je ne la cotois même pas. Je...

Tu t'enfonces.

Lorenzo serra le bras auquel était accrochée Helena contre lui de peur qu'elle ne veuille s'en détacher.

- Je n'ai jamais eut "toutes les filles" à mon bras. Il soupira. Pas interressé. Mais en quoi... ça vous regarde Mademoiselle ? Pause. J'aime bien le petit teint rosé que prennent tes joues lorsque tu es légerement agacée, voir énervée.

Il toucha délicatement les pomettes d'Helena.

- Je n'ai jamais eut "toutes les filles" à mon bras. Il soupira. Pas intéressé. Mais en quoi... ça vous regarde Mademoiselle ? Pause.

Chacun des deux se regarda longuement. Elle inspira, cherchant une réponse, tout en soufflant dans sa tête que c'était une bonne question.

- P.. parce que je n'ai pas envie que tu t'affiches a... avec des Pimbêches! Je tiens à toi, et... certaines de ces filles ne sont pas fréquentables, voilà tout.

Dont moi, surement.

- ...J'aime bien le petit teint rosé que prennent tes joues lorsque tu es légèrement agacée, voir énervée.

Elle leva la tête, surprise, et sentit la chaleur se propager lorsqu'elle rougit encore plus sous le compliment. Elle frémit sous le contact de sa peau, aurait voulu s'en détacher en détournant la tête, mais elle ne le put pas. Elle fut captivée. Cela semblait si droit, si juste, si normal, qu'il lui semblait déraisonnable de s'en priver. Elle eut un sourire, fit la moue.

- Je ne suis pas... énervée.

Oh, un peu, quand même.

- Oh, allons y, répéta-t-elle avec un air toujours boudeur.